jeudi 19 juin 2014

ARTICLE 7 - Espagne / Chili

LA ROJA FRACASSÉE !


Epuisement jusqu'au bout de la nuit.
Dès les premières minutes du match, on a senti le vent tourner. Ce vent tournait côté Cordillère des Andes. Ce vent ne tournait pas du côté Madrid mais vers Santiago de Chili. Une première perte de ballon dramatique pour Alonso et déjà la froideur s'installe avec la réaction paniquée d'Iker.
A cet instant, je me suis dit: c'est fini pour l'Espagne. Mais en même temps, comment les joueurs chiliens allaient exploiter cette nouvelle fragilité de jeu des espagnols.

Ma note : 8/10
Mes joueurs : Alexis Sanchez bien entendu. Et toute l'équipe du Chili avec une petite mention pour le gardien bien solide quand même sur la fin.

dimanche 15 juin 2014

ACTE 6 - Uruguay / Costa Rica.

LE GROUPE DE LA MORT.



Il reste quelques minutes à jouer et regardez la photo, l'arrière uruguyen Peretta cisaille par derrière l'attaquant costaricien. Cela aurait pu faire crac au niveau du tibia et résultat le premier carton rouge du Mondial est sorti. Juste avant ce tacle de "bûcheron", le score est de 3 à 1 pour le Costa Rica et le match est plié depuis bien longtemps.
J'ai choisi cette photo car je trouve qu'elle est en partie à l'image du jeu des uruguyens durant la rencontre. Tacles par derrière, ceinture avec les bras, coups de coude, commedia dell'arte etc. Les mauvais perdants par excellence. Flanqués d'un excès d'orgueil caractérisé pour chacun des joueurs de la Celeste.
Sur le fond, l'Uruguay a perdu lourdement comme l'Espagne la veille. A force de se considérer comme l'un des favoris du Mondial, de se la ramener avec les Cavani (pas bon du tout) Forlan (inexistant et sorti au bout d'une heure) le comédien Lugano et surtout Suarez (resté sur le banc comme au piquet) la Celeste a pris dans les dents 'une leçon d'humilité, d'efficacité simple.
Il fallait voir le regard de l'entraineur Tabarez à la fin, un mélange d'incompréhension et de fatalité dure à comprendre comme chez Del Bosque la veille.
Et oui, messieurs les entraîneurs, la roue peut tourner dans le foot et heureusement d'ailleurs. A force de capitaliser sur les mêmes stars de surcroit vieillissantes, on prend le risque conservateur d'annihiler tout espoir d'une nouvelle construction.
Le Costa Rica n'est pas une très grande équipe, elle ne dispose pas de stars comme les noms cités plus haut et qui évoluent principalement en Europe.
Le Costa Rica est une équipe simple, un collectif de "vrais" joueurs sud-américains et qui joue un football sans éclat mais précis, humble et surtout très efficace. Cette équipe mérite sa victoire.

Je pense que nous aurons encore d'autres surprises dans ce Mondial au niveau de l'humilité de certaines équipes nationales. Je pense à la Bosnie, à la Suisse ou à la Belgique.


Ma note : 7/10


samedi 14 juin 2014

ACTE 5 - Colombie / Grèce

LA COLOMBE AU PIRÉE. BIENVENUE EN TERRE INCONNUE !



Voici le groupe le plus ouvert du premier tour du Mondial. Composé de la Côte d'ivoire, Colombie, Grèce et Japon, ce sera la découverte d'un quatuor très peu médiatisé. On va jouer en quelques sorte les explorateurs comme si l'on découvrait de nouvelles contrées sur notre "chère" planète.
Cet état d'esprit fait du bien et on se sent plus libre en quelques sorte.
Beaucoup de colombiens dans l'enceinte. En tant que pays frontalier avec le Brésil, cela facilite les déplacements et l'on sait que la Coupe du monde n'a lieu qu'une fois tous les 4 ans donc pour le supporteur de Los Cafeteros colombienne c'est l'occasion ultime de venir vivre en vrai l'évènement.
D'autant plus que cette équipe colombienne a pris du galon lors des qualifications sud-américaines et se présente comme un sérieux concurrent face aux grecs, champions d'Europe en 2004.
Beaucoup de ses joueurs évoluant dans de grands clubs européens (Monaco, Celtic)
Choc de culture aussi bien entendu mais à la vue du match rien n'a beaucoup évolué surtout du côté des grecs. Je vais encore me répéter mais en phase finale de Mondial, on ne peut pas se permettre de "regarder passer les trains" et les grecs ne se sont à aucun moment surpasser pour envisager un avantage à la marque.
Curieusement, leur principal atout à savoir la défense a été trouée par trois fois. Et devant, aucun tir n'a vraiment inquiété le gardien de l'OGC Nice. Claude Puel avait donc raison en disant avant le match, "mon" gardien ne prendra aucun but ce soir.
Pour le reste, le match fût gentiment plaisant dans une ambiance dirons-nous "surboostée à la colombienne" c'est naturel. On s'excite, on s'excite car du coup la Colombie est première du groupe donc pratiquement qualifiée pour les 8ème.
Ca, c'est ce que les supporteurs de la Los Cafeteros pensent à la fin du match. Mais ce n'est pas le cas des supporteurs de la Côte d'Ivoire et du Japon qui ne lâcheront rien avant la fin des matchs de poule.
Ca va être très, très serré je pense un peu comme l'une des gloires économiques de la Colombie à savoir : le café.
O lait !!!


Ma note : 6/10.
Mes joueurs : Je ne vois que la prestation solide et régulière de l'arrière grec Costa Malonas. Et quand même un bravissimo bien collectif à l'équipe colombienne superbement reprise en main depuis 2012 par "Don" José Pekerman, ancien entraîneur de l'Argentine en 2006.

ACTE 4 - Chili / Australie

TATOU CONTRE KANGOUROU.



Quand on regarde cette poule, on se dit que tout est plié d'avance. 
Les Pays-Bas et l'Espagne seront qualifiés et qu'un Chili / Australie de surcroit à minuit, ne serre à rien.
Regarder un match de foot à partir de minuit, le troisième de la soirée et en s'étant levé le jour même à 6h, ce n'est pas très souhaitable pour un organisme humain surtout cérébral. Et pourtant, à l'annonce de ce Chili / Australie, juste après la déroute espagnole face aux Hollandais volants, on se dit qu'il faut tenir le coup et tenter de résister à la fatigue.
L'intérêt bien sûr est de voir comment le Chili, équipe annoncée très compétitive et voisine du Brésil, va gérer son premier match face aux modestes kangourous australiens.
Force est de constater (j'aime cette expression) qu'on va pas attendre bien longtemps pour constater l'étouffement en voyant le Chili assommer son adversaire en marquant 2 buts en moins de dix minutes. Le ballon circule bien dans cette équipe, les joueurs se trouvent. Cela peut être assez rapide parfois mais un peu trop téléphoné. On se dit en tant que féru téléspectateur et au regard de l'heure plus que tardive qu'on peut aller se coucher tranquille et que la messe est dite. Et bien, c'est mal connaître les fondements de cette compétition ultime et surtout les ressources que vont trouver les australiens pour revenir (un peu) à la marque. Il y a du caractère dans cette équipe mais disons un caractère un peu froid, sans folie, sans dépassement de soi. Une équipe australienne propre, un peu trop même un peu à l'image politique actuelle de son pays. Dans le football, il ne suffit pas de "regarder les trains passer" et rester tranquillement dans ses clous. Savoir bouger les lignes, cela les australiens ne savent pas vraiment le faire et le Chili a pu assurer sa victoire même si elle reste menue et fragile.
Pour les Chiliens, le plus dur a été fait, engranger 3 points et se caler donc deuxième qualifiable du Groupe. Mais le souci futur pour le Chili, équipe par ailleurs dont je n'apprécie pas trop le comportement hautain de certains joueurs surtout le sur-estimé Vidal, le problème donc c'est qu'il va falloir affronter prochainement l'Espagne mise à mort par les Pays-Bas et qui ne pourra envisager une deuxième défaite synonyme d'élimination directe.
On peut donc sans trop se tromper pronostiquer une probable élimination du Chili et de l'Australie à moins que la totale déroute morale et sportive espagnole face aux Pays-Bas ne soit plus profonde que cela et que le Chili en profite.
Ce serait vraiment un moment très épicé au début de ce Mondial.

Ma note : 5/10
Mes joueurs : Ben à vrai dire je n'ai pas vu grand chose à cause d'un endormissement sévère de la 15ème minute jusqu'à la mi-temps.

ACTE 3 - Espagne / Pays-Bas.

TRAGIQUE CORRIDA POUR LA ROJA.



Les Pays-Bas jouent à l'extérieur ce vendredi 13 juin. Pas de maillot traditionnel orange mais ce maillot bleu saillant et profond. Bon courage donc pour les superstitieux et cerise sur le gâteau c'est vendredi 13 !!
Ce fût un match fabuleux. Le genre de match qui te reste gravé là dans ta p'tite tête malade de drogué du foot. Le genre de match qui te traverse le corps de haut en bas, que tu regardes debout en respirant mal. Le genre de match qui te fait ressentir une douce sensation de lévitation, d'être au-dessus du lac. Qui te fait planer quoi. Planer comme Van Persie sur cette photo; le hollandais volant c'est lui !
C'est le but de l'égalisation et c'est magique ce moment-là juste avant la mi-temps. 
Ce fût le match des émotions et aussi des trahisons arbitrales, une fois de plus. Il va falloir faire très fort pour oublier les débuts catastrophiques des arbitres de toutes les rencontres. Que se passe t'il donc ? Ils se sont donné la main ou quoi. Dans ce match, il y a encore ce pénalty imaginaire accordé au très moyen Diego Costa. Bon en même temps, l'arbitre est un être humain, seul sur un terrain et unique responsable de décisions gravissimes. La tâche est rude. Ca ne sert à rien d'enfoncer les arbitres à chaque match. Que les fédérations de foot arrêtent de payer leurs cotisations en demandant l'arbitrage vidéo sans délai. Il faut créer le chantage quelque part.
Le football reste apparemment un sport très conservateur. Un peu comme la Roja actuelle, incapable de se remettre en question, figée dans ses certitudes avec l'axe "Xavi / Inesta / Ramos". Incapable de construire un nouvelle attaque. D'où l'incapacité pour le vieux loup de mer Del Bosque de coacher correctement. Faire rentrer Torres à 30 minutes de la fin fût pitoyable. On sait très bien qu'El nino est l'ombre de lui-même depuis plusieurs mois (voir années) 
La Roja conservatrice, orgueilleuse, a été mise à mort par une équipe batave prônant une sorte de révolution intérieure avec ce 3 - 5 - 2 mis en place par le prince Van Gaal. Du coup, cette composition a étouffé tout le centre espagnol. Résultat: pas d'attaque espagnole, un centre étouffé il ne reste plus que la défense et son capitaine Iker que l'on connait d'habitude inflexible et qui s'est liquéfié  ce vendredi soir.



On sait que Casillas est capable du pire comme du meilleur et il a fait honneur à sa réputation. Il va chercher le ballon 5 fois dans sa cage mais il fait 3 parades dignes des plus grands. Je ne peux accabler Iker mais par contre je pense que Piqué n'a plus rien à faire en sélection nationale. Il est fautif sur beaucoup d'actions. Xavi a été inexistant. Don Sergio Ramos ne savait plus ce qu'il lui arrivait. Le match de la Roja ce soir est à l'image de toute la saison du Barca. A force de prendre toujours les mêmes stars du Barca et du Réal, voilà le résultat, De la fatigue, une attitude de certains joueurs un peu blasée voir orgueilleuse. Le football espagnol dans son entité ne mérite pas une telle image de déroute. Del Bosque doit ouvrir les yeux, prendre de vrais risques de sélectionneur ce qu'a fait et réussit Van Gaal. Mais l'âge de Del Bosque peut aussi être un frein malgré toute l'admiration que je porte à cet entraîneur.
Bref, juste après l'abdication de Juan Carlos, c'est au tour de la mythique Roja. 
Les changements doivent être donc incontournables bien que le banc ne soit pas extensible. Un faux-pas contre le Chili et ce sera l'élimination directe. 
Alors la donne du Mondial a changé en un seul match. Les "bataves" sont là et bien là. Le travail collectif de cette équipe hier a été exceptionnel d'efficacité. L'impression d'ensemble laissé par ce jeu a été plus que marquant et apparait comme indestructible.
Les cinq buts marqués sont tous dans leur construction d'un redoutable et froide beauté. On se dit comment on peut faire mieux et on doit donc s'engager dans une réflexion. La force de ce sublime football néerlandais est donc de faire réfléchir les autres. 
Ils sont déjà presque champions du monde en un match.
A moins que les joueurs brésiliens de la Selecao l'aient déjà compris et nous prouvent prochainement qu'ils tiennent à broder une sixième étoile sur leur belle étoffe jaune.
Vive les Pays-Bas, vive Robben, vive Van Persie !
Vive le football.


Ma note : 9/10
Mes joueurs: Toute l'équipe des Pays-Bas avec un Robben au dessus du panier. Le vol plané de Van Persie ! Paradoxalement, je citerais aussi le capitaine Casillas qui a sauvé "son" équipe d'un 8 à 1 notamment sur deux arrêts stratosphériques "yachiniens" ! Merci aussi à la barre transversale côté espagnol. A noter les cernes grossissantes au fur et à mesure du match de l'arbitre italien qui a dû tenir une ambiance de jeu avec 22 joueurs à la limite du "pétage de plomb" vu l'enjeu et l'historique des deux équipes.




ACTE 2 - Mexique / Cameroun.

TOUTE LA PLUIE TOMBE SUR MOI.




Mexique et Cameroun dans la même poule que le Brésil.
C'est donc très très intéressant au regard de la montée en puissance du jeu collectif mexicain cette année et de la présence toujours régulière des Lions indomptables en Mondial.
Sauf que là, ces Lions ne sont plus indomptables mais trop pépères un peu vieillissants à l'image d'un Eto'o complètement éteint et qui n'ont absolument rien montré et démontré pendant 90 minutes.
Les camerounais sont des joueurs physiquement bien costauds, et aussi disciplinés bien placés mais beaucoup trop statiques. Aucune étincelle, aucune excitation de rapidité dans les passes, aucune imagination de jeu face à aux "petits" joueurs mexicains qui eux, ont surpris par leur volonté de joueur au ballon. Malgré leur petite taille, ils ont su rivaliser sur les balles hautes avec les "tours" camerounaises. Et aussi dangereux sur les coups de pieds arrêtés. Et en plus leur attaquant vedette Chicho n'a joué que vingt minutes sur la fin.
Sur le plan géographique, le Mexique n'est pas loin du Brésil et bien sûr cela se sentait dans le stade. La ferveur sud-américaine était bien là malgré des conditions atmosphériques épouvantables avec ce déluge de pluie tropicale d'une intensité traumatisante. En tant que spectateur, on avait l'impression que la pluie tombait même à l'extérieur du téléviseur, dans son propre salon. J'y failli revêtir mon k-way.
Le ballon glissait mal, souvent freiné et finalement cela n'a pas avantagé l'équipe la plus joueuse à savoir le Mexique.
A la vue de ce premier match, je pense que le Cameroun est déjà éliminé. Pour la suite, je ne vois aucun espoir de reconquête du ballon surtout à l'image du visage de l'entraîneur de l'équipe camerounaise, l'allemand Volker Finke, sosie de Klaus Kinski mais avec la magie et le charisme en moins. C'est rare de voir un comportement d'entraîneur aussi figé, morne limite même "de toutes façons j'en ai rien à secouer". Franchement les joueurs camerounais méritent mieux comme entraîneur qu'Herr Volker. Tiens, Rémi Garde tu devrais postuler.
Le Mexique a donc pris 3 points et c'est très bien. Maintenant il faudra tout simplement lutter avec la Croatie dans quelques jours pour passer le tour. Ce Mexique / Croatie s'annonce donc passionnant.
Viva Merrikko !

Ma note :  6/10
Mes joueurs : Aucun qui ressort vraiment sauf Chicho qui est bien rentré dans le match sur la fin. Attention à lui s'il est titulaire contre la Croatie.





ACTE 1 - Brésil / Croatie.

 A CAPELLA BRASIL !! ENCORE, ENCORE, ENCORE.




Entrée en jeu de la Selecao face aux diables rouges croates.
La Croatie c'est l'ancienne Yougoslavie et qui dit football yougoslave dit souvenirs de grands maîtres du ballon rond il y a quelques décennies maintenant. Il faut toujours se méfier de cette belle et noble école du vieux football européen. Les joueurs solides physiquement et solidaires, bien placés et sérieux dans leur attitude. Ce n'est pas la folie brésilienne mais ils sont là cette année et il faudra passer le mur à damier rouge et blanc.
Alors face à eux le Brésil 2014. Sur le papier, cette équipe est énorme. Que ce soit devant, eu milieu ou derrière. L'unique crainte reposerait sur "Caius Julius" César le gardien avec une saison 2013/2014 complètement éteinte.
Le Brésil est chez lui, une force supplémentaire. Le public est avec eux, la température des stades aussi bien que ces joueurs évaluent pratiquement tous dans les championnats européens mais là en ce 12 juin 2014 ils savent qu'il doivent aller plus loin et ça commence très très fort avec l'hymne brésilien que les joueurs vont continuer a capella, sans musique, dans une frénésie collective qui rivalise avec le monstrueux aka des all blacks.
C'est la première énorme émotion du Mundial ! Et elle est collective, populaire. Ca vient des tripes alors on se dit que si ces joueurs-là, les meilleurs du monde avec leur 5  étoiles sur le torse, si ces joueurs vont jouer au ballon comme ils transcendent l'hymne de leurs pays, alors on se dit humblement: autant leur donner la Coupe directement.
Cet hymne du 12 juin, c'est quelque part déjà une victoire.
Après, il y aura bien sûr 90 minutes de jeu. Un match arbitré par un trio japonais (ne sachant même pas parler anglais !) et qui va ruiner l'esprit du jeu. Les joueurs croates vont plus souffrir face aux arbitres que face à la Selecao. C'est le monde à l'envers. Les erreurs d'arbitrage ont été légion pendant 90 minutes mais je ne dirais pas comme beaucoup que cela a aidé le Brésil. Non. Cet arbitrage scandaleux a "tué" les espoirs des joueurs croates qui étaient revenus à 1-1 en tenant le score. Mais le Brésil a dû et réussi trouvé les forces morales pour se sortir de ce guet-apens arbitral et de cette ambiance finalement malsaine devant leurs propre public.
L'équipe du Brésil est favori pour gagner le Mundial. Le talent individuel de chaque joueur est là, sous nos yeux, évident. Reste à faire en sorte que la mayonnaise Scolari monte bien et au bon moment.
3-1 pour le score final et déjà 2 buts de Neymar qui n'en attendait pas temps.

Ma note pour ce match : 8/10
Mes joueurs: Oscar loin devant. Neymar très généreux et 2 buts. David Luis et Silva patrons de défense. Et côté croate, j'ai beaucoup apprécié Rakitic et bien sûr Olic sur les côtés.